Certains y verront sûrement un plaidoyer en faveur d’un événement particulièrement médiatique qui, depuis près de 12 années, déchaîne les passions, les critiques et les attentes, alors que chaque jour des femmes et des hommes se battent en silence pour améliorer les conditions d’accès aux droits de l’Homme, instaurer une paix durable entre les peuples et défendre l’action diplomatique aux quatre coins du globe.
Mais pourtant cette proposition reste pleine de sens.
Je ne crois pas si bien dire lorsque, au regard de l’histoire du prix Nobel de la paix, la valeur symbolique a souvent été privilégiée au détriment de l’action qu’elle vise initialement à récompenser. En témoigne leurs attributions contestées à Barack Obama, Jimmy Carter ou encore Theodore Roosevelt, aux côtés de faiseurs de paix indéniables que sont Martin Luther King ou Nelson Mandela.
Des exemples parmi tant d’autres, mais qui, à des époques différentes de l’histoire du monde contemporain, ont eu pour objectif de porter l’espoir d’une pacification des relations à l’international.
Un engagement altruiste que vise à distinguer Alfred Nobel en accordant un prix « (…) to the person who shall have done the most or the best work for fraternity between nations, the abolition or reduction of standing armies and for the holding and promotion of peace congresses.»(…).
Retrouver l’intégral de cette tribune parue sur le Huffington Post ici