Jeudi 2 avril 2015 restera une journée historique dans les mémoires des Iraniens. Dernier jour des festivités du nouvel an Norouz (1), c’est aussi la date choisie par groupe des grandes puissances dit P5+1 pour annoncer la conclusion d’un accord-cadre sur le nucléaire iranien, après 8 jours de discussions intenses à Lausanne.
C’est le compte twitter du Président iranien, Hassan Rohani, qui a annoncé la nouvelle:
Solutions on key parameters of Iran #nuclear case reached. Drafting to start immediately, to finish by June 30th. #IranTalks
— Hassan Rouhani (@HassanRouhani) April 2, 2015
Alors hasard du calendrier? Concomitances des besoins? Surprise de l’agenda politique? Après avoir vu Laurent Fabius et son homologue russe, Sergueï Lavrov, quitter la table des négociations, tout laissait à penser qu’un nouvel échec se profilait.
Oiseaux de mauvaise augure! Après bientôt deux ans de pourparlers et si les premières lignes de l’accord-cadre peuvent soulever l’espoir d’une avancée majeure dans la région, il ne faut toutefois pas céder à une projection trop rapide vers un avenir radieux.
Pourtant dès le lendemain des scènes de liesses accueillent Mohammad Javad Zarif dans les rues de Téhéran. L’Iran est libéré et peut de nouveau rêver à ses ambitions régionales. Le ministre des Affaires étrangères iranien tempère: « arriver à un accord d’ici fin juin sera un travail difficile et immense », mais il est difficile pour la population de contenir sa joie, minée par des sanctions particulièrement lourdes, c’est un renouveau qui s’offre au peuple iranien (…).
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